« La première mondialisation, qui s’étend du milieu du XIXe siècle à la veille de la Première Guerre mondiale, fait suite à deux siècles durant lesquels le commerce international est soit inexistant […], soit assujetti aux approches mercantilistes, dans lesquelles il est conçu comme une arme de guerre. Il s’agit de dégager un surplus commercial générateur de recettes en or qui permettent de financer des guerres. Ces guerres, à leur tour, permettent d’augmenter le surplus commercial en forçant les régions dominées à acheter les produits exportés par les puissances européennes. En somme, le commerce concrétise le lien entre le pouvoir et la richesse […] »